Le 25 octobre 2021, le Nigeria est devenu le premier pays africain à lancer l’eNaira, sa monnaie digitale de Banque Centrale (MDBC).
Venant de la première puissance africaine, cette première continentale n’est pas étonnante au regard:
- de l’intérêt croissant des Nigérians pour les crypto-monnaies avec plus de 400 millions de dollars échangés en crypto-monnaies au Nigeria en 2020, faisant du Nigeria le troisième utilisateur de monnaies virtuelles au monde après les États-Unis et la Russie;
- de l’immense bassin d’utilisateurs potentiels: les jeunes de moins de 30 ans qui constituent la moitié de la population;
- de son poids économique et de l’importance de sa population: première économie d’Afrique en termes de PIB et pays le plus peuplé du continent avec plus de 200 millions d’habitants;
- du taux d’équipement en smartphones de la population estimé 51 % en 2020;
- de l’importance du marché du commerce électronique, l’un des plus développés d’Afrique.
Le Nigeria n’est pas un cas isolé. En effet, si dans le monde plusieurs pays travaillent au lancement de leurs MDBC (Cambodge, Chine, pays de la zone euro, Suède…), en Afrique d’autres pays planchent sur des projets similaires.
Conçu pour limiter l’essor des crypto-monnaies, notamment au Nigeria où le gouvernement interdit aux banques et autres institutions financières d’effectuer des transactions avec des acteurs des crypto-monnaies, l’instauration du eNaira va certainement être scruté partout sur et en dehors du continent africain.
- De quoi s’agit-il plus précisément?
- Où en sont les pays africains,
- Comment ça marche?
- Quel intérêt pour les pays africains?
- Quels sont les enjeux derrière les MDBC?
Nous vous proposons un aperçu des MDBC ainsi que leurs enjeux dans le contexte africain que vous pouvez télécharger ci-dessous.